Une méditation proposée par notre sœur Valérie.
J’ai mal
Tu es malade
Il a mal
Nous sommes malades
Vous avez mal
Ils sont malades
Le monde a mal et nous avec.
Il est malade, de la Paix, de la Démocratie, de son climat, de sa biodiversité et nous en sommes malades d’effroi.
Etait-ce mieux, était-ce plus simple du temps de Jésus ?
Crises, guerres, luttes de pouvoir…
Aujourd’hui, nous courons pour trouver de l’essence. C’est là tout notre essentiel.
Il y a 2.000 ans, le peuple juif attendait un roi puissant et voilà que lui était donné un Messie qui prêchait l’Amour comme seul vrai Royaume de Dieu.
J’ai de la joie au cœur
Tu es comblé d’Amour
Il a de la joie au cœur
Nous sommes comblés d’Amour
Vous avez de la joie au cœur
Il sont comblés d’Amour
En toute franchise, en toute vérité, les jours de doutes, les jours de peine, pour le monde ou pour nous-mêmes, laquelle de ces deux conjugaisons des verbes être et avoir prend le pas, nous semble la plus dense, la plus intense, la plus réelle, avoir le plus de consistance ? Laquelle récitons-nous inlassablement ?
Celle de notre condition humaine, en proie à la douleur, à la souffrance ou bien celle du Verbe de Vie, qui chante l’Espoir et la joie simple d’être aimé·e de Dieu ?
Nous le savons bien pourtant qu’aux ténèbres succèdent toujours la Lumière, Sa Lumière…
Valérie,
sœur de la Communion Béthanie