Cette année, comme c’est le cas depuis quatre dimanches déjà, ce sont normalement nos sœurs et frères d’aumônerie dans le monde pénitentiaire qui nous accompagnent durant ce carême.
En cette période de confinement imposé où la solidarité et les proches sont extrêmement secourables et importants, je vous demande de prier particulièrement pour vos sœurs et frères détenus et qui n’ont plus de lien avec l’humanité. Cela est très dur pour eux.
Que ce deuxième temps fait sans eux leur soit particulièrement dédié.
Nous sommes toujours en confinement.
Le Christ nous rappelle qu’il est la VIE, qu’Il est le seul chemin vers la Résurrection, la VIE ÉTERNELLE.
Mes sœurs, mes frères en Christ, je vous demande : Crois-tu, AUJOURD’HUI, que les choses définitives commenceront pour TOI quand tu auras cessé ?
Nous devons avoir foi en notre Seigneur. Il est là mais l’entendons nous ?
Répondons nous à son appel ?
« Le Maître est là, et il t’appelle. »
Même dans la souffrance, en particulier en cette période du coronavirus, qui abîme nos corps, voire notre moral, ne laissons pas le désespoir nous gagner.
Comme saint Jean-Paul II nous le disait : « N’ayez pas peur. »
Ouvrons nos cœurs, car le Christ est au cœur de ce monde.
« Le troisième jour Il est ressuscité des morts, est monté au cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivant et les morts. »
Que ce passage du crédo ne soit pas que parole, mais qu’il prenne chair et que notre foi nous permette de dire OUI, JE CROIS.
Votre frère Nicolas en communion avec mes frères et sœurs détenues de REAU 77.