Dans le cadre de nos parcours d’engagement, j’ai eu la joie de vivre, il y a quelques heures, une rencontre entre des lycéens d’une de nos classes de seconde et des personnes de la communauté de l’Arche de Jean Vanier.
Une rencontre humaine, « terriblement humaine » comme le dit très souvent une amie moniale lorsqu’elle me parle de la démarche chrétienne.
Échanges, préparation et partage du repas.
Je garde chaleureusement dans mon cœur ces visages, ces rires, ces cris, ces paroles, ces silences et surtout ces regards.
Jean Vanier disait souvent que la vie à l’Arche avait fait surgir du plus profond de ses entrailles « le cri primal » :
« Suis-je aimable ? Suis-je aimé ? »
Personne portant un handicap visible ou personne portant un handicap invisible, nos regards, ce soir-là, exprimaient, me semble-t-il, « ce cri primal »…
Marchant dans les rues de Montpellier, alors que je reconduisais une de nos lycéennes à l’internat, je me suis souvenu de cette parole de la philosophe Simone Weil :
« Ce n’est pas à la façon dont un homme parle de Dieu que je vois s’il a séjourné dans le feu de l’Amour divin…, mais c’est à la manière dont il me parle des choses terrestres. »
Jean-Michel+,
votre frère en Communion Béthanie
