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Pause méditation du 22 novembre 2021

Pause méditation du 22 novembre 2021

Une méditation proposée par notre frère Sylvain.

Tous sains ! Tous saints !

Nous sommes tous et toutes, sans exception, appelé·es à la sainteté, alors que nous ne sommes pas parfait·es et que nous ne le serons jamais.

Acceptons seulement de nous ouvrir à la sainteté que Dieu nous donne, quels que soient notre état de vie, nos difficultés ou nos « éloignements » actuels.

Il n’est ni nécessaire d’être « quelqu’un de bien » ni d’être dans un état de souffrance morale ou physique, ni d’être malade, fragile ou de faire pitié pour accéder à la sainteté, quand bien même certains saints, certaines saintes nous auraient montré ce « modèle ».
Ils et elles avaient leurs difficultés humaines et une vocation particulière qui s’inscrivait dans les pratiques et les croyances de leur époque.

Jésus, notre modèle, n’a jamais glorifié la maladie. Au contraire, il s’employait à soulager celles et ceux qui souffraient en suscitant d’abord le désir de guérir. Et cette guérison du corps appelait le désir de recevoir aussi de Lui la sainteté.

Si j’ai une bonne hygiène de vie, j’aurai une meilleure vitalité et une plus grande facilité à rentrer en moi-même, à retrouver mon être intérieur.
Savoir dormir, respirer, s’aérer dans la nature, manger sainement, faire de l’exercice, savoir faire des pauses et varier les tâches quand je suis devenu·e inopérant·e, cultiver une pensée positive : ces quelque principes qui me réconcilient avec mon corps me rendent davantage capable de patience, de persévérance.

J’ai vis-à-vis de moi le droit et le devoir d’avoir un corps sain.
Un des écueils de la sainteté, c’est une tension où je ne me donne pas le droit de me tromper.

J’offre à Dieu mes failles, mes faiblesses, toutes les pièces de ma maison, même les plus obscures, pour qu’il les baigne de sa sainteté et de son amour. D’après Choisis la vie p.402-403.

Psaume 130
Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux.
Je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse.
Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais.

Sylvain,
frère de la Communion Béthanie

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