Une méditation proposée par notre frère Sylvain.
En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre. Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
Matthieu 28, 16-20
Jésus quitte le monde , et pourtant il n’a jamais été si proche.
Il quitte le monde sans le quitter vraiment, Il quitte le monde en y laissant sa marque indélébile, son sceau baptismal.
Aujourd’hui nous pouvons nous exposer à la lumière de Dieu : Il est avec nous tous les jours.
Aujourd’hui nous pouvons exposer au grand soleil de Dieu les temps qui sont mauvais : Il est avec nous jusqu’à la fin des temps.
Offrons-lui avec confiance œuvres et peines, souffrances et créations,
Comme à un ami.
Sœur Myriam, Continuer l’Évangile, Diaconesses de Reuilly
J’aime bien cette ancienne prière du matin pour les enfants.
Nous sommes, toutes et tous, un peu, souvent, ces enfants dormant à demi …
Dans le silence du matin,
Ô Jésus, descends dans mon âme.
Sois mon compagnon de chemin,
Mon cœur ardemment te réclame.
N’es-tu donc pas le grand ami
Dont le souvenir me réveille ?
Tandis que je dors à demi,
Que mon esprit encore sommeille…
Sylvain,
frère de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre frère Sylvain.
Il leur dit alors : « Esprits sans intelligence ! Comme votre cœur est lent à croire tout ce que les prophètes ont dit ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire ? » Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce qui le concernait.
Luc 24, 25-26
Depuis longtemps je ne cesse de recommander à tous un contact direct avec les évangiles. Pourquoi ? Parce que si nous n’avons pas un contact journalier avec l’être cher, il nous sera difficile de l’aimer. L’amour ne se vit pas par correspondance, il ne peut s’entretenir uniquement à distance : bien sûr cela peut exister, mais il s’agit là d’exceptions. L’amour nécessite un contact permanent, un dialogue permanent ; l’amour c’est écouter l’autre, l’accueillir, le regarder. Ça consiste à partager sa vie. Si nous n’avons pas l’expérience du Christ vivant, celui avec lequel l’Évangile nous met en contact, nous risquons de ne saisir que des idées, voire pire, des idéologies sur l’Évangile.
Il n’y a pas de foi sans rencontre, car la foi est une rencontre personnelle avec Jésus.
Rapprochons-nous donc des épisodes de la vie de Jésus avec des yeux pleins de contemplation. S’il est vrai que la foi commence par l’écoute, la rencontre commence par le voir. C’est pourquoi il est important d’écouter et de voir Jésus dans les Évangiles.
Pape François, Introduction à La vie de Jésus par Andréa Tornielli
Seigneur Jésus, ouvre-nous les Écritures !
Que notre cœur devienne brûlant tandis que tu nous parles.
Amen.
Sylvain,
frère de la Communion Béthanie.
Une méditation proposée par notre frère Sylvain.
Cela se passe au début du XXe siècle, un poète autrichien, Rainer-Maria Rilke, habitait Paris et il se promenait souvent au jardin du Luxembourg.
Devant les grilles, il croisait une vieille mendiante qui se tenait là toute la journée et tendait la main. Il avait l’habitude de déposer une pièce dans cette main, mais la femmes restait toujours impassible, sans même lever le regard vers son bienfaiteur. Elle continuait, l’air blasé, à tendre la main.
Un jour, le poète raconte qu’il avait oublié son porte-monnaie. Ennuyé il ne voulait pas changer son habitude car il savait que faire l’aumône est un devoir de la vie chrétienne. Mais un poète est créatif ! Il eut l’idée de couper une fleur d’un des magnifiques rosiers du jardin et de la tendre devant la vieille mendiante.
Celle-ci prit la rose, fit le geste que tout le monde fait dans cette occasion, de humer le parfum de la rose, mais surtout elle leva les yeux vers le poète et lui sourit. Un sourire comme il n’en avait jamais vu. Puis elle prit son sac posé à terre et quitta les lieux, la rose dans la main.
Quand il racontait cette histoire vraie, le poète concluait toujours en disant que le sourire de cette femme lui avait appris la vraie joie et le sens de la vie. Cette femme attendait ce qui la ferait sourire, et une fois reçu ce cadeau gratuit, elle avait terminé sa journée !
Cette petite histoire vraie entendue pendant l’Avent ressemble à un joli conte de Noël !
Le sens de la vraie joie et de la vie, ne serait-ce pas de saisir dans nos journées ces moments de gratuité, de douceur, de paix qu’une simple rose cueillie et offerte peut apporter ?
Proclamer que c’est Noël, c’est dire que, par son Verbe fait chair, Dieu a dit son dernier mot, le plus profond et le plus beau de tous, qu’il l’a inséré au cœur du monde et que jamais il ne pourra le reprendre, parce qu’il est une action décisive de Dieu, parce qu’il est Dieu-même dans le monde. Et ce mot n’est autre que celui-ci : « O monde, je t’aime ! O hommes et femmes, je vous aime !
Karl Rahner, L’homme au miroir de l’année chrétienne, Mame, Tours 1966, pp. 24 et suivantes.
Discrètement, Dieu s’incarne dans nos vies. Noël n’est donc pas une fête pour gommer tout ce qui cloche, dérange, inquiète ou nous fait honte. C’est le moment pour expérimenter que nos problématiques de vie sont précisément des lieux de révélation et de nativité. Il n’y a donc plus à attendre que tout aille bien dans nos vies pour se réjouir. Noël est l’occasion de se réjouir, au cœur même de ce qui nous arrive.
Marie-Laure Durand, Prions en Église, décembre 2022, p 134.
Nous réjouir parce que nous ne sommes plus seuls. Comme cette pauvre femme, nous sommes reconnus, aimés et sauvés. Et cela de manière gratuite, sans mérite de notre part.
La crèche nous dit : Ici et maintenant, tu es aimé tel que tu es, pour toujours.
Gloire à Dieu et paix à l’humanité qu’il aime !
Je n’ai qu’une chose à oser faire : sourire à cet Amour !
Sylvain,
frère de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre frère Sylvain.
Avec le Temps liturgique de l’Avent, notre chemin vers Noël a commencé.
Nous mettons nos pas dans ceux des croyants qui ont attendu l’avènement de la promesse du salut.
Ce temps est un temps de veille et de joie.
Avec le prophète Isaïe, Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur ! Isaïe 2, 5
Avec le psalmiste, Quelle joie quand on m’a dit : Nous irons à la maison du Seigneur ! Ps 121
Avec Paul, c’est le moment, L’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant ! Ro 13, 11
Avec Jésus, Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Mt 24, 42
Seigneur Jésus, apprends-moi à entrer dans ce Temps en communion avec tous tes disciples en chemin.
Il me semble que ma veille et ma joie, au fond, pourraient simplement être de te renouveler toute ma confiance.
Alors, accueille mon humble prière aujourd’hui :
Mon Dieu, je suis si persuadé que tu veilles sur ceux qui espèrent en toi, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de toi toutes choses,
que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur toi de toutes mes inquiétudes :
Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance. Ps. 4, 9
Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l’honneur,
les maladies peuvent m’ôter les forces et les moyens de te servir,
je puis même perdre ta grâce par le péché; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie,
et tous les démons de l’enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l’arracher : « Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors.
Certains peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents,
d’autres s’appuyer sur l’innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leurs pénitences,
ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières.
Pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c’est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne.
Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j’espère fermement de l’être,
et que c’est de toi, ô mon Dieu, que je l’espère. Amen.
Claude La Colombière, 1641-1682.
Sylvain,
frère de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre frère Sylvain.
C’est quoi, Dieu ?, se demande Chloé, 5 ans.
Comment lui dire que Dieu, c’est d’abord quelqu’un ? Quelqu’un de vivant, qui aime les gens, qui fait des choses, qui reste là tout près de nous. Dieu parle et écoute, il regarde et se laisse voir, il se tait parfois mais il est toujours là.
Parce que Dieu existe avant tout, même avant l’apparition de la terre. Que de ses doigts, il a fait le ciel, la lune, les étoiles et tous les animaux. Qu’il nous a donné une place privilégiée dans sa création. Que tout cela était bon.
Dieu est grand mais pas écrasant. Fort, mais pas violent. À un moment de l’histoire, il a dit : Voici mon Fils. Son Fils, Jésus, nous a appris à l’aimer comme notre Père en nous faisant cadeau de l’Esprit Saint. Et ainsi, nous nous sommes tous et toutes reconnus frères et sœurs.
Mais au fond, Dieu, personne ne l’a jamais vu. Il reste un grand mystère. Pour le connaître, notre cerveau, nos concepts et nos discours ne suffisent pas. Car sans l’Esprit de vérité, comme le qualifie Jésus lors de son adieu aux disciples, toute spéculation intellectuelle serait vaine. Il n’y a que la foi qui peut nous ouvrir à la connaissance de Dieu. La foi. Elle est un don. Elle est aussi une volonté.
D’après la méditation proposée par Karen Bustica,
rédactrice en chef de Prions en Église.
Depuis l’aube des temps, Tu es !
Et ton nom passe dans notre histoire
comme passe la source au désert
Que savons-nous de toi,
sinon cette faim en notre cœur
qui nous tient vivants ?
Depuis l’aube des temps, Tu es !
Et ton nom résonne de mille noms
au creux de nos vies
Nom de route
aux jours où monte la tentation de s’arrêter
Nom de paix
dans la violence qui barre nos relations
Nom de tendresse
quand la morsure de la solitude se fait vive
Nom de confiance
aux nuits où l’angoisse déborde
Nom de vérité
quand tout ressemble à rien
Nom d’avenir
quand demain se dérobe
Depuis l’aube des temps, Tu es !
Et ton nom, chaque jour,
nous invente un chemin
Au silence de nos cœurs,
viens souffler ton nom
pour aujourd’hui !
Francine Carillo,
théologienne et poète
Sylvain,
frère de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre frère Sylvain.
La Résurrection vient manifester la toute puissance de Dieu qui ne peut laisser le juste voir la corruption.
Mais la singularité de l’Ascension nous dévoile que c’est bien la nature humaine du crucifié qui est élevée au ciel, introduite dans l’intimité de Dieu.
Si donc le Christ, qui est la tête du corps dont nous sommes les membres, selon la formule de saint Paul, a fait entrer la nature humaine au sein de la Trinité, c’est notre propre nature humaine qui se trouve en quelque sorte présente dans la gloire de Dieu : L’Ascension du Christ est notre propre élévation et, là où a présidé la gloire de la tête, là aussi est appelée l’espérance du corps. 1
C’est véritablement le lieu d’une profonde espérance pour nous.
L’Ascension rend possible le don de l’Esprit et ouvre la possibilité à la nature humaine de participer à la vie divine, autrement dit notre salut.
Incroyable mystère de notre foi que celui de l’Ascension qui nous invite à un acte de foi renouvelé en geste d’adoration.
Elle ne signifie pas la prise de congé du Christ mais bien sa permanence parmi nous, dans un rapport d’une plus grande proximité encore.
Cette présence est médiatisée par l’Esprit de Pentecôte et trouve une expression majeure dans l’Eucharistie.
L’Ascension est, d’un même mouvement, départ et retour, présence et absence.
Absence du corps visible du Christ et, par le fait même, présence nouvelle du Ressuscité par l’Esprit qui ne prend pas sa place mais qui le rend présent.
Cette présence nouvelle n’est pas à scruter dans le ciel mais, à l’invitation des deux hommes en vêtements blancs de l’évangile de Matthieu (Mt 28,7-10), à rechercher dans la chair du monde, dans la mission aux confins de la terre, dans l’assurance que cette ascension est le gage de sa parousie : Ce Jésus qui vous a été enlevé au ciel d’auprès de vous, viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. Actes 11,1
Méditation sur l’Ascension
Toi, le ressuscité
Seigneur Jésus, nous t’avons suivi dans ta Passion :
Tu as été confronté au mal absolu, à la violence injuste.
Tu as accepté de mourir, d’être enseveli et mis au tombeau.
Mais Dieu ne t’a pas abandonné au pouvoir de la mort.
Il t’a ressuscité.
L’Amour du Père est plus fort que la mort :
Ressuscité d’entre les morts, le Christ ne meurt plus ;
sur lui la mort n’a plus aucun pouvoir. […]
Lui qui est vivant, c’est pour Dieu qu’il est vivant. Ro 6,9-10
Loué sois-Tu notre Dieu, alléluia !
Toi le Ressuscité, Toi qui es passé de la mort à la vie,
Tu nous communiques ta vie nouvelle et nous invites à la confiance dans l’avenir, à la joie et à l’espérance :
Jésus, comme à certains de tes disciples, il peut nous arriver d’avoir de la peine à comprendre Ta présence de Ressuscité.
Mais, par l’Esprit Saint, Tu nous habites et Tu dis à chacun de nous :
Viens à ma suite, j’ai ouvert pour toi un chemin de vie. Frère Roger, de Taizé
Sylvain
frère de la Communion Béthanie
1 Léon Le Grand, Premier sermon sur l’Ascension, 4 ; CCL LXXIII ; SC sermon 60, p. 273-275.
Une méditation proposée par notre frère Sylvain.
Nous sommes tous et toutes, sans exception, appelé·es à la sainteté, alors que nous ne sommes pas parfait·es et que nous ne le serons jamais.
Acceptons seulement de nous ouvrir à la sainteté que Dieu nous donne, quels que soient notre état de vie, nos difficultés ou nos « éloignements » actuels.
Il n’est ni nécessaire d’être « quelqu’un de bien » ni d’être dans un état de souffrance morale ou physique, ni d’être malade, fragile ou de faire pitié pour accéder à la sainteté, quand bien même certains saints, certaines saintes nous auraient montré ce « modèle ».
Ils et elles avaient leurs difficultés humaines et une vocation particulière qui s’inscrivait dans les pratiques et les croyances de leur époque.
Jésus, notre modèle, n’a jamais glorifié la maladie. Au contraire, il s’employait à soulager celles et ceux qui souffraient en suscitant d’abord le désir de guérir. Et cette guérison du corps appelait le désir de recevoir aussi de Lui la sainteté.
Si j’ai une bonne hygiène de vie, j’aurai une meilleure vitalité et une plus grande facilité à rentrer en moi-même, à retrouver mon être intérieur.
Savoir dormir, respirer, s’aérer dans la nature, manger sainement, faire de l’exercice, savoir faire des pauses et varier les tâches quand je suis devenu·e inopérant·e, cultiver une pensée positive : ces quelque principes qui me réconcilient avec mon corps me rendent davantage capable de patience, de persévérance.
J’ai vis-à-vis de moi le droit et le devoir d’avoir un corps sain.
Un des écueils de la sainteté, c’est une tension où je ne me donne pas le droit de me tromper.
J’offre à Dieu mes failles, mes faiblesses, toutes les pièces de ma maison, même les plus obscures, pour qu’il les baigne de sa sainteté et de son amour. D’après Choisis la vie p.402-403.
Psaume 130
Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux.
Je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse.
Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais.
Sylvain,
frère de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre frère Sylvain.
« Dieu me parle ! »
Quelle parole souvent entendue.
Oui, c’est vrai que Dieu peut s’adresser à moi, mais pas de cette façon retentissante.
Il s’entretient avec moi dans le murmure léger de mon âme.
Il ne fait pas de grandes phrases, pas de prophétie ni de menace.
Il s’adresse à moi sur le mode de l’intuition, par des mots qui viennent à ma conscience, par des convictions profondes qu’il faut confirmer avec l’aide de personnes extérieures : les porteurs de la Bonne Nouvelle qui sont sur ma route pour m’aider à grandir.
« Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis au milieu d’eux. » Mt 18, 20
Combien d’inflation ou d’illusions surviennent chez des personnes qui suivent cette voix intérieure qu’elles pensent être celle de Dieu, sans éclairage extérieur.
Comment puis-je savoir que cette voix n’est pas celle de mon psychisme ?
Comment faire le tri ? Comment discerner ?
La voix de Dieu est toute petite, pleine d’amour, de délicatesse et c’est une parole brève qui m’est donnée.
Il ne s’agit sûrement pas de ces voix psychiques fortes qui m’amènent à des souffrances inutiles, qui me tourmentent, qui me culpabilisent et qui blessent autour de moi.
La voix de Dieu donne la paix profonde.
« Je vous laisse la paix. Je vous donne ma paix. » Jean 14, 27
D’après Choisis la vie, Yves Boulin, Anne Villemin,
pages 145-146.
Seigneur Jésus, laisse monter vers Toi le bruit de notre terre, le bruit de nos corps, de nos esprits et de nos cœurs.
Accueille-le dans ton silence.
Dispose-nous à ton écoute, à vraiment entendre ta voix et tes silences.
Garde-nous de tout mal.
Accorde-nous la paix profonde que nous cherchons.
Nous te le demandons, à Toi qui vis avec le Père et l’Esprit Saint, aujourd’hui et pour les siècles des siècles.
Amen
Sylvain,
frère de la Communion Béthanie