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Archive de l’étiquette Julos Beaucarne

Pause méditation du 27 septembre 2021

Une méditation proposée par notre sœur Valérie.

JC et JB

JC en son temps parcourait les routes de Judée et de Galilée. Chemin faisant, il enseignait : Aimez-vous les uns les autres.
De son passage sur terre, de sa mort et de sa résurrection, il nous a laissé le merveilleux héritage de Sa Paix ; la Paix du Christ, offerte à chacun, à chacune, à l’humanité.

Deux mille ans plus tard, JB arpentait les routes de Wallonie et de France et d’ailleurs, chantant de ville en ville, de village en village. Toute son œuvre, tout son être, n’était que poésie, amour, liberté.
Dans une lettre rendue publique, écrite à ses amis quelques heures seulement après que sa femme a été sauvagement assassinée, il conclut par ces mots : Je pense de toutes mes forces qu’il faut s’aimer à tort et à travers.

Alors, forcément, je me dis que si ces deux-là s’étaient croisés durant leur vie d’homme, ils se seraient reconnus, ils seraient devenus amis.
Des amis comme des arbres :
Les vrais quand ils trépassent
N’en finissent pas de fleurir
Dans nos mémoires opiniâtres
Même coupés les arbres prient
.

Malgré tout, l’ami Julos Beaucarne connaissait Jésus, au moins un peu. A l’occasion, il racontait même l’histoire de sa naissance, d’une manière drôle, touchante, à sa façon quoi : Le p’tit Jésus, un bel enfant sais-tu… Il connaissait le Christ aussi, et le chantait :
Je fréquente le Christ dans la lumière blanche.
Il est si mal noté par les mauvais apôtres.
Par ses amis, ses ennemis, par tous les autres
que je n’ose sortir avec lui le dimanche
.

Julos s’en est allé, nous laissant ses chansons, ses poèmes, le souvenir de son sourire.
J’entends d’ici les échos du grand festival cosmique donné là-haut en son honneur. A penser à lui un instant, me voilà désarmée devant tant de beauté et de bonté. Désarmée comme vous l’êtes peut-être par le sourire d’un enfant, ou par cette étoile s’allumant dans le ciel et qui vous fait l’effet de grelots tintant en souvenir des rires d’un p’tit bonhomme ou encore comme on peut l’être devant un paysage à vous couper le souffle.

Se laisser désarmer par l’amour, par la beauté. En faire sa seule raison d’être.
Se dire que le Christ nous enseigne d’aimer, qu’il nous l’enseigne de 1000 façons, de 1000 voies, de 1000 voix.
Se dire que ce n’est ni illusion, ni utopie, puisque voilà un homme, Julos Beaucarne, littéralement Belle peau ou j’aime à le penser Belle incarnation, qui par sa vie, son existence, par tout ce qui émanait de lui, a incarné cet enseignement si essentiel du Christ, s’aimer les uns les autres, dans la liberté, dans le souffle du pardon.

A-dieu Julos…
A la Vie, reçue et donnée dans la Paix du Christ, chers frères, chères sœurs.

Valérie,
sœur de la Communion Béthanie.

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