Tout au long de ce Carême 2021 et jusqu’à Pâques, retrouvez les méditations du collectif LGBT+ & Croyant·e·s Anjou.
Quelle est ma place dans cette foule criant vers cet homme sur l’âne ?
A quel cri ma voix va-t-elle s’associer, celui de la louange, celui de l’espoir, celui de la détresse ?
Où suis-je dans cette foule, au premier rang, parmi les disciples ?
En réalité ma place c’est celle de l’âne.
Dans l’Ancien Testament, l’âne et l’homme vivent la même condition puisqu’ils étaient les deux seuls êtres vivants à ne pouvoir être sacrifiés.
Comme il est dit au début de l’Évangile, le Christ a « besoin de l’âne » mais en réalité c’est de l’Homme dont il a besoin. L’homme entier, sincère avec, comme l’écrivit Michel Rondet, un grand jésuite disparu le mois dernier, la reconnaissance de sa « ressemblance particulière ».
La célébration des rameaux vient ainsi nous rappeler que derrière tous nos cris, le Christ nous invite à nous retrouver autour de notre humanité propre, en communion avec lui.