Une méditation proposée par notre sœur Marie-Agnès.
On croit toujours que la vie est derrière
On se fait du mal à penser en arrière.
Grandir n’est pas fuir mais choisir.
Élire son orient,
consentir au vent
qui souffle où il veut.
On peut se raidir sous les bourrasques,
se perdre dans la rébellion.
On peut aussi s’assouplir
et accueillir le miracle d’être emmené
sur la terre des vivants
par le Souffle de tout instant.
Francine Carrillo
Vers l’inépuisable, Ed. Labor et Fides.
1 comment so far
ViallonPublié le11:19 am - Jan 27, 2020
C’est un très beau texte. Merci. Cependant, il est bien difficilement accessible. « Consentir au vent qui souffle où il veut » : que de confiance cela suppose… De force intérieure… Je mesure ma faiblesse à la lecture de ces mots. Nous n’avons pas tous la même « carrure »…