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Archive de l’étiquette Éloi Leclerc

Pause méditation du 24 octobre 2022

Une méditation proposée par notre sœur Françoise.

Le travail du désir

Mais qu’est-ce que vivre ? L’homme est-il condamné à vivre seulement de pain ?
Jésus invite ces hommes et ces femmes à porter plus haut leur désir de vie. Le pain qu’il leur a donné est le signe d’une nourriture plus forte, plus nourrissante et plus désirable : une nourriture d’éternité.

S’il a multiplié les pains, ce n’est pas pour qu’ils (les hommes et les femmes qui constituent la foule) en soient béatement rassasiés et qu’ils en restent là, mais pour creuser leur faim et leur désir.

Il leur demande donc de travailler non pour la nourriture périssable, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. Quel est ce travail ?

C’est le travail du désir sur lui-même.
Le désir de vivre ne doit pas s’arrêter à une satisfaction matérielle… Il doit aller jusqu’au bout de lui-même, s’ouvrir à la plénitude de la vie.
Il doit devenir le désir d’une vie éternelle.

Éloi Leclerc, in Le Maître du désir

Je suis donc invitée à renouer avec mon être de désir. Il se conjugue avec la plénitude de la vie…
Désir de vie éternelle…

Participer à la propre vie de Dieu dans le Fils bien-aimé. Est-ce cela le désir de la vie éternelle ?
C’est un travail de chaque instant, une soif et une ardeur de vivre que rien de fini ne peut apaiser.
Éloi Leclerc

Merci Seigneur pour cette ardeur de vivre en moi, pour l’ardeur de vivre de ceux que je rencontre et qui me révèle ton amour pour chacun de nous.

Françoise,
sœur de la Communion Béthanie

Blog de Jean-Michel Dunand du 31 octobre 2019

« Un petit garçon les conduira » Isaïe 11, 6.

Aujourd’hui, je pars dans un monastère ami, vivre ce 1er et ce 2 novembre : jours d’Espérance.

Alors que tant de violence, de propos haineux polluent notre monde, notre pays, faut-il fuir dans le silence d’une communauté monastique ?
Fuir : non.
Faire un pas de côté : oui, me semble-t-il.

Pourquoi ?
Pour accueillir, dans sa fraîcheur toujours nouvelle, l’innocence, la naïveté de Dieu, dont le grand projet demeure la fraternité.

Dans « ma besace », j’ai déposé deux textes pour inspirer ma méditation :

  • La sagesse d’un pauvre du frère franciscain Éloi Leclerc.
    Voici un bref extrait de ce petit livre lumineux :
    « Oui, c’était bien vrai que ce soir la forêt attendait quelqu’un.
    Tous ces arbres et ces animaux et toutes ces étoiles aussi attendaient le passage de l’homme fraternel. »
  • Ce verset du prophète Isaïe (11, 6) :
    « Le loup habitera avec l’agneau, le léopard se couchera près du chevreau, le veau et le lionceau seront nourris ensemble, un petit garçon les conduira. »

Ce petit garçon ?
L’innocence, la naïveté de Dieu qui rayonnent sur le visage d’un Enfant !
Aujourd’hui, je pars contempler le Visage désarmant de Jésus le Christ.

Jean-Michel+,
votre frère en Communion Béthanie

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