Une méditation proposée par notre sœur Valérie.
Octobre
Octobre rose. Des rubans accrochés aux revers d’une veste en disent long, bien au-delà des mots, sur des vies de femmes, des destins, la maladie.
Octobre noir. De tristes anniversaires, temps de deuil pour faire mémoire de vies arrachées à leurs proches. Attentat, terrorisme, guerre, chaos.
Octobre aux couleurs d’automne. Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone.
Je suis chrétienne et je vis dans cette réalité-là, celle d’un octobre rose, noir et aux couleurs de l’automne.
Une réalité d’aujourd’hui, partagée avec les hommes et les femmes de notre temps.
Une réalité où se pose, où se dépose, ma prière, la vôtre, la nôtre. Une réalité qui se teinte alors aux couleurs divines de Son Amour, de Sa Paix, de l’Espérance et de la Bonne Nouvelle offerte à qui veut l’entendre.
Rassasie-nous de ton amour Seigneur : nous serons dans la joie.
Apprends-nous la vraie mesure de nos jours : que nos cœurs pénètrent la sagesse.
Reviens, Seigneur, pourquoi tarder ? Ravise-toi par égard pour tes serviteurs.
Rassasie-nous de ton amour au matin, que nous passions nos jours dans la joie et les chants.
Rends-nous en joies tes jours de châtiment et les années où nous connaissions le malheur.
Fais connaître ton œuvre à tes serviteurs et ta splendeur à leurs fils.
Que vienne sur nous la douceur du Seigneur notre Dieu ! Consolide pour nous l’ouvrage de nos mains ; oui, consolide l’ouvrage de nos mains. Ps 89 (90) 12-17
Paix et Bien à chacun, à chacune.
Valérie,
sœur de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre sœur Élisabeth.
Je n’aime pas trop cette période, voire vraiment pas. Je suis plutôt quelqu’un du printemps, de l’été. Mais octobre… Le ciel s’assombrit, les températures baissent, certes tout doucement. Il fait encore nuit quand le réveil se met à sonner, les virus font leur grand retour et avec eux, les corps s’affaiblissent, souffrent… Nous abandonnons les shorts, les robes et pantacourts et nous voilà emballés de la tête aux pieds et ça ne fait que commencer. Nous en sommes encore un peu épargnés pour le moment mais est-ce une bonne chose ?
Il n’y a aucun doute, l’automne est arrivé. Avec son lot de contrariétés : le travail qui submerge, le rythme impossible et la nature qui s’endort petit à petit. Ces contrariétés qui s’ajoutent à nos petites ou grandes épreuves, quelles qu’elles soient, selon le parcours de vie de chacun. Tant de raisons de déprimer, voire de sombrer pour ceux et celles dans les plus grandes difficultés.
Face à la tempête, Jésus lui était confiant contrairement aux disciples paniqués. Il leur disait N’ayez pas peur.
Et si, avec Lui, j’essayais de changer mon regard ? Regarder cette période sous un angle différent, voir, malgré tout, le beau et m’émerveiller. N’est ce pas ce dont nous avons le plus besoin ?
Pouvons-nous, nous aussi, comme les arbres, nous délester un peu de nos « feuilles » trop lourdes à porter, de ce qui nous encombre. Tout confier au Seigneur ?
Seigneur, aide-nous à poser un regard confiant sur les choses de la vie et à continuer à nous émerveiller : de la chaleur d’une couverture, s’il fait froid, de la luminosité d’une bougie, des bons fruits et légumes de saison qui combleront notre microbiote pour l’hiver… mais plus encore des élans de solidarité, de l’amour que les gens se portent, des bénévoles qui s’activent dans les associations. Voyons le positif et soyons chacun, chacune, à notre manière partie prenante de toutes ces belles choses !
Tant de raisons de te remercier, Seigneur, pour cette force et la confiance données.
Dieu parla : il fit lever la bourrasque
Et les flots de la mer se soulevèrent
Et ils criaient vers le Seigneur dans leur détresse
De leur angoisse, il les a délivrés.
Il ramena la bourrasque au silence ;
Alors les flots se turent.
Qu’ils proclament l’amour du Seigneur,
Ses merveilles pour les fils des hommes.
Psaume 106 (28-31)
Élisabeth,
sœur de la Communion Béthanie