Cette année, comme c’est le cas depuis cinq dimanches déjà, ce sont normalement nos sœurs et frères d’aumônerie dans le monde pénitentiaire qui nous accompagnent durant ce carême.
En cette période de confinement imposé où la solidarité et les proches sont extrêmement secourables et importants, je vous demande de prier particulièrement pour vos sœurs et frères détenus et qui n’ont plus de lien avec l’humanité. Cela est très dur pour eux.
Que ce troisième temps fait sans eux leur soit particulièrement dédié.
Nous sommes toujours en confinement.
Le Christ nous montre, même dans ce passage glorieux , qu’il reste humble, plein de douceur.
Mes sœurs, mes frères en Christ, je vous demande : Sommes nous, nous aussi, humbles et plein de compassion envers nos frères et sœurs les plus démuni·e·s ? Surtout dans une période où la solidarité doit se faire encore plus présente.
Nous devons comme lui, même dans nos petites gloires, ne pas oublier l’autre, celle ou celui qui est isolé·e.
A la fin de ce passage, la foule dit : « Celui-ci est le prophète Jésus qui vient de Nazareth en Galilée. »
Mais pour toi qui est-il ? Que représente-t il ? Et surtout, crois-tu en LUI ?
Comme par cette belle image qu’est l’ânon, essayons de retrouver un cœur d’enfant plein de tendresse, d’amour et d’innocence, et laissons nous remplir de LUI.
En ce début de Semaine sainte, je vous confie à sa Sainte Miséricorde.
Votre frère Nicolas en communion avec mes frères et sœurs détenues de REAU 77.
Cette année, comme c’est le cas depuis quatre dimanches déjà, ce sont normalement nos sœurs et frères d’aumônerie dans le monde pénitentiaire qui nous accompagnent durant ce carême.
En cette période de confinement imposé où la solidarité et les proches sont extrêmement secourables et importants, je vous demande de prier particulièrement pour vos sœurs et frères détenus et qui n’ont plus de lien avec l’humanité. Cela est très dur pour eux.
Que ce deuxième temps fait sans eux leur soit particulièrement dédié.
Nous sommes toujours en confinement.
Le Christ nous rappelle qu’il est la VIE, qu’Il est le seul chemin vers la Résurrection, la VIE ÉTERNELLE.
Mes sœurs, mes frères en Christ, je vous demande : Crois-tu, AUJOURD’HUI, que les choses définitives commenceront pour TOI quand tu auras cessé ?
Nous devons avoir foi en notre Seigneur. Il est là mais l’entendons nous ?
Répondons nous à son appel ?
« Le Maître est là, et il t’appelle. »
Même dans la souffrance, en particulier en cette période du coronavirus, qui abîme nos corps, voire notre moral, ne laissons pas le désespoir nous gagner.
Comme saint Jean-Paul II nous le disait : « N’ayez pas peur. »
Ouvrons nos cœurs, car le Christ est au cœur de ce monde.
« Le troisième jour Il est ressuscité des morts, est monté au cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivant et les morts. »
Que ce passage du crédo ne soit pas que parole, mais qu’il prenne chair et que notre foi nous permette de dire OUI, JE CROIS.
Votre frère Nicolas en communion avec mes frères et sœurs détenues de REAU 77.
Chères sœurs, frères, ami·e·s,
Frère de la Communion Béthanie, le cœur de ma vocation, c’est d’être là, sans réponse théologique toute faite, sans stratégie pastorale préétablie, sans influence, sans prière préfabriquée, sans bruit.
Nous vivons, me semble-t-il, un temps kairos (le temps du moment opportun), un temps qui, à la différence du temps chronos (une durée de temps), offre de la profondeur, de la densité à l’instant.
En ce temps kairos, je demeure modestement à votre écoute.
Je m’engage à répondre à chacun de vos messages, via l’adresse mail de notre Communion Béthanie : communion.bethanie@gmail.com
Précieusement, je garde dans mon esprit ce conseil, donné par un moine de l’Abbaye Notre-Dame de Tamié, lorsque j’avais 14 ans :
« Tu as deux oreilles et une bouche.
C’est le signe que tu dois écouter deux fois plus que tu ne parles. »
J’essaye de vivre ce conseil monastique, chaque jour depuis mon adolescence, et d’une manière particulière dans notre aujourd’hui.
« Chema Israël. Écoute Israël. »
Deutéronome 6, 4
« Écoute » : premier mot de la règle monastique de saint Benoît.
Il y a quelques temps, sur les réseaux sociaux, j’exprimais mon vif désir de voir advenir un synode national au sein de notre Église qui est en France, la grande Église Universelle, comme le disait souvent notre Frère Roger de Taizé.
En même temps, j’exprimais le vif désir que nous vivions, en Église, une cure de silence.
La cure du silence nous est imposée et paradoxalement offerte…
A nous de ne pas la combler par des petites dévotions, comme les appelait sainte Thérèse de Jésus, ni par des épouvantails religieux, comme les nommait un ami prêtre.
A nous de la combler par la méditation de La Parole.
A nous de l’emplir du silence de la Source.
Le synode national où la parole doit maintenant être pleinement libérée, j’engage notre Communion Béthanie a en être, à sa juste place, actrice et espace. Je l’espère de tout mon cœur.
Écoutons ensemble ce que l’Esprit-Saint murmure en ces heures…
Merci.
Jean-Michel+,
votre frère en Communion Béthanie

Cette année, comme c’est le cas depuis trois dimanches déjà, ce sont normalement nos sœurs et frères d’aumônerie dans le monde pénitentiaire qui nous accompagnent durant ce carême.
En cette période de confinement imposé où la solidarité et les proches sont extrêmement secourables et importants, je vous demande de prier particulièrement pour vos sœurs et frères détenus et qui n’ont plus de lien avec l’humanité. Cela est très dur pour eux.
Que ce premier temps fait sans eux leur soit particulièrement dédié.
En ces temps difficiles et d’isolement, cet Évangile n’est-il pas d’actualité ?
Le Christ nous rappelle qu’Il est la lumière de ce monde. Il est le seul et unique chemin.
Nous devions partager ce texte avec les détenus, mais hélas ils sont encore plus dans l’isolement dû au confinement. Je ne peux les rencontrer.
Donc c’est à vous mes sœurs, mes frères, en Christ que je vous demande, comme l’aveugle, votre conversion a-t-elle produit dans votre vie un changement visible par tous ?
Nous devons être des témoins de l’Amour de Dieu. C’est en témoignant de celui-ci que nous pouvons apporter un peu de cette Lumière à toutes nos sœurs et frères.
Même dans les moments difficiles et de crainte, tendons notre main, notre oreille, notre cœur aux plus démunis ; les personnes âgées, les personnes vivantes seules, les malades et ceux qui sont incarcérés…
Le Seigneur est le phare de ce monde, notre espérance en ces temps troublés. Laissons-nous guider par son Amour. Par nos actes et gestes tendus soyons dignes de ce magnifique cadeau que nous avons reçu, la FOI.
Votre frère Nicolas en communion avec mes frères et sœurs détenues de REAU 77.
Photo : phare du Four, nord Finistère, par Ewan Lebourdais, photographe maritime, à découvrir ici.
Cette année, ce sont nos sœurs et frères d’aumônerie dans le monde pénitentiaire qui nous accompagnent durant ce carême.
Au fil des dimanches de ce temps, elles et ils nous donneront d’entrer plus avant dans leur charisme.
Gratitude et action de grâce !
En ces heures où notre liberté d’embrasser les êtres aimés, de serrer des mains, de nous déplacer à notre guise est restreinte comme jamais, notre génération n’ayant jamais connu pareille situation, nous ne pouvons que rejoindre nos sœurs et frères incarcéré·e·s. Prenez soin de vous, comme vous prenez soin de nous par vos paroles d’actualité.
Le Christ eau vive, source d’espoir en ce lieu où le doute est si présent.
Il nous interpelle et nous renvoie à notre propre fors intérieur.
On s’est justement posé ses deux questions.
Où cherches-tu ton bonheur ?
De quoi as-tu soif ?
Le Seigneur est source de la Vie et d’Espoir, comme Lui Il nous veut libres et heureux dans l’Amour du Père.
Ne soyons pas sourds à son appel.
Groupe bible hommes CPSF REAU 77
Chers sœurs et frères,
En ces heures d’annonce qui impacte notre quotidien, je me permets de venir vers vous, non pour rajouter une consigne aux consignes, mais pour vous exprimer mon intense et réelle proximité.
Je nous invite à veiller, dans la prière et l’attention fraternelle.
Que notre charité se fasse inventive !
Chacune, chacun, trouvera comment, par quels moyens exprimer sa proximité à ses sœurs, à ses frères, particulièrement aux membres de nos familles, de notre Communion Béthanie déjà fragilisés dans leur santé, aux membres de nos familles de cœur, dont ceux de notre Communion Béthanie plus âgés, à nos ami·e·s isolé ·e·s…
Jean-Michel+,
votre frère en Communion Béthanie

Cette année, ce sont nos sœurs et frères d’aumônerie dans le monde pénitentiaire qui nous accompagnent durant ce carême.
Au fil des dimanches de ce temps, elles et ils nous donneront d’entrer plus avant dans leur charisme.
Gratitude et action de grâce !
Le Christ transfiguré, illumine ce lieu de béton sans lumière.
Il nous interpelle et nous relève, On c’est justement posé cette question :
Par quels signes la présence de Dieu se fait-elle dans notre quotidien ?
Sa présence est partout, vu qu’il est notre Créateur et Il a commencé en nous.
Le plus beau signe qu’il nous fait, c’est ce cadeau qu’est la foi.
« Qu’elle devienne audacieuse pour transfigurer nos épreuves. »
Groupe bible Mixte CPSF REAU 77
Cette année, ce sont nos sœurs et frères d’aumônerie dans le monde pénitentiaire qui nous accompagnent durant ce carême.
Au fil des dimanches de ce temps, elles et ils nous donneront d’entrer plus avant dans leur charisme.
Gratitude et action de grâce !
Le Christ, le Verbe, donc la Parole, nous parle en cet Évangile et dans ce temps de carême.
Dans ce milieu carcéral, la question s’est posée :
Où est la place de la Parole de Dieu dans MON quotidien ?
La Parole peut se traduire de différentes façons :
Que la Parole devienne HUMANITÉ dans ce lieu sans lumière.
Ce lieu de béton et de fer, …notre désert…
Groupe bible Hommes CPSF REAU 77
Une méditation proposée par notre sœur Marie-Agnès.
Les grands remous provoquent l’âme,
ils l’obligent à se révéler.
Toute éclosion naît d’une secousse,
tout envol, d’un geste personnel.
La sérénité ne pousse pas au ras du sol,
elle prend racine au ras du ciel
et installe en nous son azur.
Au cœur de toute chose résonne la divinité,
mais il faut savoir écouter le silence
pour vibrer de son écho.
Les instants les plus intenses
sont ceux où la parole se tait,
parce que les mots sont devenus trop petits.
Claire Silvera Rochon
Laisse en ciel ton regard (extrait)
Éditions du Vermillon, Québec
Une méditation proposée par notre sœur Isabelle.
Ennuis de santé et autres…le moral est au plus bas.
Révoltes, récriminations, démissions, déprimes, anxiété…pessimismes, désespérance me guettent.
Nuits et jours sont de plus en plus sombres…..
Et voilà Seigneur qu’en ces lendemains du dimanche de la Santé, Tu viens me rejoindre et m’interpeller par ces quelques textes proposés pour ce dimanche :
« Ta nuit sera Lumière » (Is 58.10)
« Cette homme jamais ne tombera…
Il ne craint pas l’annonce d’un malheur,
Le cœur ferme, il s’appuie sur le Seigneur,
Son cœur est confiant, il ne craint pas… » (Ps 111.6-8)
« Permets que mon chemin de nuit s’éclaire,
Et que pour d’autres je sois Lumière. »
(Fin de la prière proposée pour ce dimanche de la santé)
Oui, Seigneur, dans mes obscurités,
fais que mon chemin de nuit s’éclaire
et que pour d’autres, je sois Lumière.
Yallah…
Votre sœur Isabelle.
Une méditation proposée par notre sœur Marie-Agnès.
S’il y a beaucoup de saintes gens qui n’aiment pas danser,
Il y a beaucoup de saints qui ont eu besoin de danser,
Tant ils étaient heureux de vivre :
Sainte Thérèse d’Avila avec ses castagnettes,
Saint Jean de la Croix avec un Enfant Jésus dans les bras,
Et Saint François, devant le pape.
Si nous étions contents de vous, Seigneur,
Nous ne pourrions pas résister
A ce besoin de danser qui déferle sur le monde,
Et nous arriverions à deviner
Quelle danse il vous plaît de nous faire danser
En épousant les pas de votre Providence.
Car je pense que vous en avez peut-être assez
Des gens qui, toujours, parlent de vous servir
Avec des airs de capitaines,
De vous connaître avec des airs de professeurs,
De vous atteindre avec des règles de sport,
De vous aimer comme on s’aime dans un vieux ménage.
Un jour où vous aviez un peu envie d’autre chose,
Vous avez inventé Saint François,
Et vous en avez fait votre jongleur.
A nous de nous laisser inventer
Pour être des gens joyeux qui dansent leur vie avec vous.
Faites-nous vivre notre vie,
Non comme un jeu d’échecs où tout est calculé,
Non comme un match où tout est difficile,
Non comme un théorème qui nous casse la tête,
Mais comme une fête sans fin où votre rencontre se renouvelle,
Comme un bal, comme une danse,
Entre les bras de votre grâce,
Dans la musique universelle de l’amour.
Seigneur, venez nous inviter.
Madeleine Delbrêl (1904-1964)
Les premiers lundis du mois, nous entrons dans la poésie de notre frère Philippe.
-14-
Il y aura toujours à ramer dans la nuit,
contre les vagues et le vent…
Mais pourquoi toujours t’en effrayer !
Est-ce à toi d’y apporter remède ?
Pourquoi, malheureux,
n’appelles-tu pas au secours ?
Qu’est-ce que tu attends pour le faire ?
Tentation toujours renaissante
de baisser les bras,
au lieu de crier ton désarroi …
Ce n’est pas parce tu es dans le noir
que tu es obligé de refuser la lumière !
Grain de poussière dans l’Espace infini,
Tu n’as de prise sur rien …
Mais n’oublie pas le Courant qui te porte !
Que ton regard intérieur reste tourné,
quoi qu’il arrive,
vers l’Au-delà de tes peurs, de la fatigue
et de tes faibles pensées …
Considère le sarment sur la Vigne :
C’est d’Elle à tout moment qu’il reçoit le Vie !
Philippe
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