Méditation pour le temps de l’Avent proposée par les sœurs et les frères de la Communion Béthanie.
L’an quinze du règne de l’empereur Tibère,
Ponce Pilate étant gouverneur de la Judée,
Hérode étant alors au pouvoir en Galilée,
son frère Philippe dans le pays d’Iturée et de Traconitide,
Lysanias en Abilène,
les grands prêtres étant Hanne et Caïphe,
la parole de Dieu fut adressée dans le désert
à Jean, le fils de Zacharie.
Il parcourut toute la région du Jourdain,
en proclamant un baptême de conversion
pour le pardon des péchés,
comme il est écrit dans le livre des oracles d’Isaïe, le prophète :
Voix de celui qui crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
rendez droits ses sentiers.
Tout ravin sera comblé,
toute montagne et toute colline seront abaissées ;
les passages tortueux deviendront droits,
les chemins rocailleux seront aplanis ;
et tout être vivant verra le salut de Dieu.
Luc 3, 1-16
Le texte semble vouloir nous parler du Salut qui vient. Mais de quelle manière ?
La parole de Dieu est adressée à un homme, dans le désert, un homme simple. Pas un empereur, pas un gouverneur, ni un grand prêtre. Il est Jean, fils de Zacharie, deux prénoms sans doute très courants à l’époque.
En même temps, la parole prend place dans une histoire, celle de l’humanité, à un moment donné, dans une période précise, avec des personnages bien concrets. La Parole de Dieu s’incarne dans le temps de l’humanité…
Bien plus, le passage du prophète Isaïe nous annonce que le salut concerne « tout être vivant ». Nous pouvons entendre tout le Vivant. Pas uniquement l’humain. Le Salut de Dieu est la manifestation de son amour inconditionnel, en son Fils, pour la Création dans son ensemble. C’est cet amour infini qu’il nous est demandé d’accueillir dans la foi.
Mais la foi n’est pas une simple attente passive. Elle est aussi (et surtout ?) action.
En effet, avant de voir advenir le Salut de Dieu, nous sommes invités à apporter notre contribution, à abaisser les collines, combler les ravins, porter notre regard au-delà des chemins rocailleux et des passages tortueux.
En 2021, comment recevons-nous cet oracle du prophète ?
Comment allons-nous nous y prendre très concrètement pour préparer le chemin du Seigneur ?
Lætitia et Raphaël,
sœur et frère de la Communion Béthanie
Une proposition de la Communion Béthanie.
Une retraite inter-spirituelle ouverte à toutes et tous, quelle que soit votre spiritualité ou votre religion. Soyez les bienvenus !
Retraite prévue du 18 au 19 décembre 2021, à l’abbaye Notre-Dame de Jouarre (Seine-et-Marne)
Enrichissons-nous de nos diversités en nous abreuvant à la source commune.
Proposition de temps en commun, de prières et d’échanges.
Renseignements et inscriptions au 06 67 71 70 44.
Méditation proposée par Jean-Michel, frère prieur de la Communion Béthanie.
Jésus le Christ, lumière intérieure
Ne laisse pas les ténèbres me parler.
Jésus le Christ, lumière intérieure
Donne-moi d’accueillir ton amour.
Ce chant de la communauté œcuménique de Taizé, éclaire, me semble-t-il, cette Journée mondiale de lutte contre le Sida.
En effet, comment ne pas laisser nos ténèbres, personnelles et communautaires, crier plus haut et fort, devant l’injustice, la maladie, la souffrance, la mort ?
Comment ne pas penser, avec réalisme, que les ténèbres triomphent ?
Questions hurlantes qui ne trouvent souvent aucune réponse toute faite.
Questions qui peuvent nous faire basculer dans le réalisme spirituel.
Ce réalisme qui consiste à accueillir l’Amour, désarmé et donc désarmant, au sein de la plus épaisse nuit.
Ce réalisme qui devient chemin de vie lorsque ce verset de l’évangile, devient chair en nous :
La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée.
Jean 1, 5
Aimons, prions, méditons ensemble, aujourd’hui : 1er décembre 2021.
Merci.
Jean-Michel+,
frère prieur de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre sœur Valérie.
Il fait froid.
Un vent glacial pénètre jusqu’aux os.
L’amour de Dieu, gardera vos cœurs…
La nuit qui tombe si vite les enveloppe de ses ténèbres.
Fiez-vous en Lui, Ne craignez pas…
Décembre n’a pas encore sonné que c’est déjà l’hiver dans leur cœur, dans leur corps.
L’amour de Dieu, gardera vos cœurs…
Au loin pourtant, venu d’ici, de là-bas, d’abord un murmure puis une clameur qui enfle, couvrant le froid et la nuit.
Un soleil en dedans.
Un soleil en dehors…
Fiez-vous en Lui, Ne craignez pas.
L’amour de Dieu, gardera vos cœurs
Fiez-vous en Lui,
Alléluia, Alléluia
Le chant des fils et des filles de Dieu…
Et toi, y joindras-tu ta voix ?
Valérie
sœur de la Communion Béthanie
Méditation pour le temps de l’Avent proposée par les sœurs et les frères de la Communion Béthanie.
En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : Il y aura des signes dans le soleil, la lune et les étoiles. Sur terre, les nations seront affolées et désemparées par le fracas de la mer et des flots. Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde, car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors, on verra le Fils de l’homme venir dans une nuée, avec puissance et grande gloire. Quand ces événements commenceront, redressez-vous et relevez la tête, car votre rédemption approche. Tenez-vous sur vos gardes, de crainte que votre cœur ne s’alourdisse dans les beuveries, l’ivresse et les soucis de la vie, et que ce jour-là ne tombe sur vous à l’improviste comme un filet ; il s’abattra, en effet, sur tous les habitants de la terre entière. Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme.
Lc, 21, 25-28, 34-36
En ces temps d’appréhension face à l’avenir, la lecture de ce texte nous semble d’une actualité redoutable.
Le vocabulaire employé évoque un événement cosmique (qui implique la totalité du cosmos) : soleil, lune, étoiles, nations, mer, flots, terre…
En même temps, il s’agit d’une mise en garde : Les hommes mourront de peur dans l’attente de ce qui doit arriver au monde : peur, attente, ébranlement… Il se pourrait que nous nous enfermions dans le malheur du monde ou le nôtre.
N’y aurait-il que ça à voir dans les signes ? Rien à voir au-delà ?
Ne sommes-nous pas invités à redresser la tête, à nous tenir debout ? Car c’est bien cela qui est en jeu : notre accomplissement, notre rédemption, ou comment nous serons rendus à notre être véritable.
Pour cela, il faut commencer par porter notre regard au loin, nous laisser traverser par le Souffle de Vie qui nous entraîne au-delà de nos soucis et de nos crispations. Nous tenir debout devant le Fils de l’Homme, nous tenir accomplis face à ce Dieu qui nous rejoint pour nous parler face à face !
Quelle vocation pour l’Humain !
Alors, cette semaine, que verrons-nous autour de nous ? Les signes d’une catastrophe annoncée ? Ou les signes annonciateurs d’une naissance, d’une vie nouvelle, d’une vie en abondance que nous annonce la venue du Fils de l’Homme ?
Lætitia et Raphaël,
sœur et frère de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre frère Sylvain.
Nous sommes tous et toutes, sans exception, appelé·es à la sainteté, alors que nous ne sommes pas parfait·es et que nous ne le serons jamais.
Acceptons seulement de nous ouvrir à la sainteté que Dieu nous donne, quels que soient notre état de vie, nos difficultés ou nos « éloignements » actuels.
Il n’est ni nécessaire d’être « quelqu’un de bien » ni d’être dans un état de souffrance morale ou physique, ni d’être malade, fragile ou de faire pitié pour accéder à la sainteté, quand bien même certains saints, certaines saintes nous auraient montré ce « modèle ».
Ils et elles avaient leurs difficultés humaines et une vocation particulière qui s’inscrivait dans les pratiques et les croyances de leur époque.
Jésus, notre modèle, n’a jamais glorifié la maladie. Au contraire, il s’employait à soulager celles et ceux qui souffraient en suscitant d’abord le désir de guérir. Et cette guérison du corps appelait le désir de recevoir aussi de Lui la sainteté.
Si j’ai une bonne hygiène de vie, j’aurai une meilleure vitalité et une plus grande facilité à rentrer en moi-même, à retrouver mon être intérieur.
Savoir dormir, respirer, s’aérer dans la nature, manger sainement, faire de l’exercice, savoir faire des pauses et varier les tâches quand je suis devenu·e inopérant·e, cultiver une pensée positive : ces quelque principes qui me réconcilient avec mon corps me rendent davantage capable de patience, de persévérance.
J’ai vis-à-vis de moi le droit et le devoir d’avoir un corps sain.
Un des écueils de la sainteté, c’est une tension où je ne me donne pas le droit de me tromper.
J’offre à Dieu mes failles, mes faiblesses, toutes les pièces de ma maison, même les plus obscures, pour qu’il les baigne de sa sainteté et de son amour. D’après Choisis la vie p.402-403.
Psaume 130
Seigneur, je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux.
Je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse.
Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël, maintenant et à jamais.
Sylvain,
frère de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre sœur Céline.
La Journée du souvenir transgenre, déclinaison française du Transgender Day of Remembrance (TDoR), a lieu le 20 novembre dans le monde entier, pour commémorer les personnes transgenres assassinées pour motif transphobe, c’est-à-dire la haine des personnes transgenres, et pour attirer l’attention sur les violences subies par elles.
In memoriam
Chaque jour, le temps enfouit le cœur des hommes.
C’est une affaire d’années. On s’en aperçoit parfois ; 23 depuis 1998.
C’est une affaire de mois. On y pense entre vegan et plage au soleil ; 276 depuis ce jour-là.
C’est une affaire de…
Chaque jour, le temps enfouit le cœur des hommes,
dans l’oubli de nos découvertes passées,
dans l’ignorance de ce qui reste à apprendre,
dans la peur des différences qui ne sont pas nous.
Elle s’appelait Rita.
Peu importe qu’elle soit trans, noire, grosse, handicapée, petite, boiteuse, riche, musulmane, sans domicile fixe…
Peu importe…
Elle s’appelait Rita.
Un amnésique rempli de peur et au cœur enfoui l’a tuée.
Souvenons-nous de nos chemins parcourus.
Faisons connaissance en vérité.
Regardons nos peurs à l’intérieur de nous,
et nous atteindrons nos cœurs et le cœur des hommes.
Céline,
sœur de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre sœur Christine.
La vie vient toujours d’ailleurs. C’est rétrospectivement que l’on comprend la nécessité de la traversée.
Ce lien qui ne meurt jamais de Lytta Basset, Albin Michel 2007, p 132.
A un moment,il faut choisir la vie, choisir d’espérer, choisir de croire que, même si la vague de ta tristesse et de l’épreuve demeure rude, elle n’est ou ne peut être la plus forte.
Il faudra continuer à vivre, à aimer, à espérer. Ne serait-ce que pour les plus proches. Les enfants, les plus jeunes, nous entraînent sur ce chemin.
Il nous faut croire en la Résurrection. Jésus l’a évoqué plus d’une fois au milieu de ses apôtres. Ils répétaient ce mot sans savoir ce qu’ils disaient. Marc 9, 9-10. Pourtant, si aujourd’hui il est des disciples, dont peut-être nous sommes, c’est que cette germination n’a cessé de faire pousser ses bourgeons, forçant doucement le printemps de Dieu dans leur vie, comme peut-être dans la nôtre.
La foi en la Résurrection touche des fibres de notre cœur, de notre corps, de notre pensée.
La Résurrection c’est quand Dieu intervient de façon inattendue, inespérée et modifie le cours de notre tristesse, de nos larmes, de notre deuil, de notre façon d’aimer, pour nous convier à reprendre la route, à renaître, sans oubli mais avec reconnaissance et gratitude.
Dieu veille et éveille, doucement. Car il est le Dieu de la Résurrection et de la vie.
Alors oui, choisissons la Vie !
Christine,
sœur de la Communion Béthanie
Une méditation sélectionnée par notre sœur Marie-Agnès.
Seigneur que savons-nous de ton accueil
tant que nous ne déchargeons pas sur toi nos fardeaux,
tant que nous ne te confions pas nos infirmités,
à toi qui es venu les porter ?
S’il est vrai que tu nous prends tels que nous sommes,
s’il est vrai que tu reçois avec tendresse
tous les paysages de nos vies,
leurs crevasses et leurs sommets,
leurs volcans et leurs déserts,
s’il est vrai que tu nous ouvres les bras
quels que soient nos sentiments d’échec ou de lassitude,
alors, Seigneur, tu nous délivres de nous-mêmes :
là où nous sommes le plus vulnérables,
là s’enracine une force venue de toi
pour recevoir notre prochain tel qu’il est,
lui offrir de l’ombre,
la possibilité de faire halte,
de se remettre des fatigues du voyage…
Seigneur, apprends-nous l’accueil du fond de l’âme,
l’accueil d’autrui en cette profondeur de l’intercession
qui se passe de grandes démonstrations,
l’accueil d’autrui en ce lieu saint de la prière
que tu creuses en nous quand nous invoquons ton Esprit !
Lytta Basset,
pasteure.
Une méditation proposée par notre frère prieur.
Il vient en chantant,
le peuple des sauvés ;
immense fresque de joie,
amour aux cent visages
qui forment ensemble,
dans la lumière,
la seule icône de gloire :
Jésus-Christ !
Louange à toi,
Seigneur de tous les vivants !
Tu as partagé leur épreuve,
dans la puissance de ta résurrection,
ils chantent.
Tu les as purifiés par ton sang répandu,
ils sont enfants du Père et te rendent grâce.
Tu les as nourris du pain de la vie,
vainqueurs de la mort, ils t’acclament.
Avec ce chant monastique, je nous souhaite de devenir « des mystiques aux yeux ouverts. »
Les yeux ouverts sur notre monde, aimé et en croissance.
Les yeux ouverts sur cette immense nuée de témoins qui nous entourent. Lettre aux Hébreux, 12
Les yeux ouverts sur tous les êtres « qui forment ensemble, dans la lumière, la seule icône de gloire :
Jésus-Christ. »
Que ce début novembre soit le temps des yeux ouverts !
Jean-Michel+,
frère prieur de la Communion Béthanie.
Une méditation proposée par notre sœur Françoise.
Il y avait là une femme…
Elle était toute courbée et absolument incapable de se redresser.
Quand Jésus la vit, il l’interpella et lui dit : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Luc, 13
Je suis la femme courbée ! Je ne vois plus le ciel depuis longtemps. Le vol des colombes qui le traverse et ces nuages, et son soleil… Je ne vois que mes pieds, et la poussière du chemin. Je ne sais plus les sourires sur les visages, les regards étincelants et ceux rieurs des enfants.
Courbée par le poids de la honte ? Par le poids des jugements, des préjugés ? Par quelle mauvaise force qui m’empêche de me redresser ? Je suis là, courbée, dans l’assemblée. Jésus enseigne ce jour-là. Et si je ne peux le voir, je peux au moins l’entendre. Et s’il ne peut me voir, tellement courbée que je suis, sa voix traverse l’assemblée jusqu’à moi.
Mais toi, Jésus, au milieu de cette foule, tu me vois ! On dirait que tu ne vois que moi !
Tu comprends…
Tu ne me demandes même pas ce que je veux. Tu sais….
Tu sais que mon désir s’est courbé lui aussi, que mon esprit de vie s’est courbé lui aussi.
Tu ne supportes pas que l’humanité soit courbée, tu la veux debout, dressée, ouverte sur le ciel, avec le désir joyeux d’envisager l’autre dans toute sa beauté, de visage à visage.
D’envisager l’Autre….
Au delà des conventions, des règlements absurdes et des lois.
Voilà pourquoi tu m’interpelles : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité. »
Enfin, DEBOUT !
Françoise,
sœur de la Communion Béthanie
Une méditation proposée par notre frère Manuel.
Miens sont les cieux
et mienne est la terre,
et miens sont les gens ;
les justes sont miens
et miens les pécheurs ;
les anges sont miens,
et la Mère de Dieu
et toute chose est mienne.
Et Dieu lui-même est mien et pour moi,
parce que le Christ est mien
et tout entier pour moi.
Que demandes-tu
et que cherches-tu donc, mon âme ?
Tout cela est tien et tout est pour toi.
Ne t’estime pas moindre,
ne t’arrête pas aux miettes
qui tombent de la table de ton Père.
Sors au-dehors et glorifie-toi en ta gloire.
Cache-toi en elle et sois dans la joie
et tu obtiendras les désirs de ton cœur.
Jean de la Croix, Prière de l’âme enamourée
Il est des jours où nos épaules se courbent et le poids de notre être nous semble insurmontable. Il est des jours où nous nous trouvons moches. Il est des jours où nous nous sentons bêtes et méchant·es. Il est des jours où nous nous percevons obligé·es de mendier un peu d’affection pour nous sentir vivant·es. Il est des jours où nous nous pensons indignes de tout. Le pire est qu’il est des jours où nous croyons tout cela, vraiment.
Heureusement que le poète est là. Ce poète qui a puisé dans la Parole de Dieu et dans sa profonde relation avec Lui. Heureusement que cet homme est là, pour nous rappeler que nous sommes des filles et fils du Roi. Nous avons en nous, en notre profondeur, une dignité que rien ni personne peut nous enlever. Nous avons en nous des richesses qui nous libèrent de la mendicité. Car chacune et chacun de nous peut se dire et croire : « Je suis aimé·e d’un amour qui dépasse tout entendement. » Ep 3, 14-19. Chacun et chacune peut se dire et croire : « Tout est à moi car le Christ s’est donné à moi. » Jn 15, 9-13 et Ga 2, 20.
Un seul hic : nous sommes tellement habitué·es à entendre cela que cela ne nous fait ni chaud ni froid.
Et si on essayait, rien que pour aujourd’hui, de le croire vraiment, avec nos tripes ?
Et on s’y remet demain ?
Manuel,
frère de la Communion Béthanie
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