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Méditation

D’un commencement à un autre commencement

Qui avance vers Dieu va d’un commencement à un autre commencement.
Seras-tu de ceux qui osent dire :
Recommence !
Quitte le découragement !
Que ton âme vive !

Frère Roger de Taizé

Comment accueillir ces paroles du fondateur de la communauté œcuménique de Taizé ?
Comment, au seuil de cette nouvelle année 2023, entrer véritablement dans l’espérance ?
Est-ce de la naïveté, un effet placebo ?

Sobrement, petitement, je dirais pauvrement, y croire encore et encore.

Jésus opère en nous une véritable transfusion d’espérance.

Jésus dit à chacune, à chacun :

Jamais je ne te laisserai seul, tout est en avant.

… Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
Matthieu 28, 20.

Jean-Michel+,
frère prieur de la Communion Béthanie

Pause méditation de Noël du 26 décembre 2022

Une méditation proposée par notre frère Sylvain.

Un sourire comme il n’en avait jamais vu

Cela se passe au début du XXe siècle, un poète autrichien, Rainer-Maria Rilke, habitait Paris et il se promenait souvent au jardin du Luxembourg.

Devant les grilles, il croisait une vieille mendiante qui se tenait là toute la journée et tendait la main. Il avait l’habitude de déposer une pièce dans cette main, mais la femmes restait toujours impassible, sans même lever le regard vers son bienfaiteur. Elle continuait, l’air blasé, à tendre la main.

Un jour, le poète raconte qu’il avait oublié son porte-monnaie. Ennuyé il ne voulait pas changer son habitude car il savait que faire l’aumône est un devoir de la vie chrétienne. Mais un poète est créatif ! Il eut l’idée de couper une fleur d’un des magnifiques rosiers du jardin et de la tendre devant la vieille mendiante.

Celle-ci prit la rose, fit le geste que tout le monde fait dans cette occasion, de humer le parfum de la rose, mais surtout elle leva les yeux vers le poète et lui sourit. Un sourire comme il n’en avait jamais vu. Puis elle prit son sac posé à terre et quitta les lieux, la rose dans la main.

Quand il racontait cette histoire vraie, le poète concluait toujours en disant que le sourire de cette femme lui avait appris la vraie joie et le sens de la vie. Cette femme attendait ce qui la ferait sourire, et une fois reçu ce cadeau gratuit, elle avait terminé sa journée !

Cette petite histoire vraie entendue pendant l’Avent ressemble à un joli conte de Noël !

Le sens de la vraie joie et de la vie, ne serait-ce pas de saisir dans nos journées ces moments de gratuité, de douceur, de paix qu’une simple rose cueillie et offerte peut apporter ?

Proclamer que c’est Noël, c’est dire que, par son Verbe fait chair, Dieu a dit son dernier mot, le plus profond et le plus beau de tous, qu’il l’a inséré au cœur du monde et que jamais il ne pourra le reprendre, parce qu’il est une action décisive de Dieu, parce qu’il est Dieu-même dans le monde. Et ce mot n’est autre que celui-ci : « O monde, je t’aime ! O hommes et femmes, je vous aime !
Karl Rahner, L’homme au miroir de l’année chrétienne, Mame, Tours 1966, pp. 24 et suivantes.

Discrètement, Dieu s’incarne dans nos vies. Noël n’est donc pas une fête pour gommer tout ce qui cloche, dérange, inquiète ou nous fait honte. C’est le moment pour expérimenter que nos problématiques de vie sont précisément des lieux de révélation et de nativité. Il n’y a donc plus à attendre que tout aille bien dans nos vies pour se réjouir­. Noël est l’occasion de se ­réjouir, au cœur même de ce qui nous arrive.
Marie-Laure Durand, Prions en Église, décembre 2022, p 134.

Nous réjouir parce que nous ne sommes plus seuls. Comme cette pauvre femme, nous sommes reconnus, aimés et sauvés. Et cela de manière gratuite, sans mérite de notre part.

La crèche nous dit :  Ici et maintenant, tu es aimé tel que tu es, pour toujours.

Gloire à Dieu et paix à l’humanité qu’il aime !

Je n’ai qu’une chose à oser faire : sourire à cet Amour ! 

Sylvain,
frère de la Communion Béthanie

2e dimanche de l’Avent 2022

Une méditation proposée par notre sœur Brigitte.

Voix de celui qui crie dans le désert : Préparez le chemin du Seigneur ; redressez ses sentiers !
Matthieu 3, 1-12

Second dimanche de l’Avent : nous accueillons, là où nous sommes, le cri de Jean le Baptiste : Préparez le chemin du Seigneur ; redressez ses sentiers !

S’il était possible de sonder un cœur humain, la surprise serait d’y découvrir la silencieuse attente d’une présence.
Dans l’évangile de Jean, voilà qu’apparaît une réponse à cette attente :
Il y a parmi vous Quelqu’un que vous ne connaissez pas.
N’est-il pas toujours au milieu de nous, ce Christ que peut-être nous connaissons peu ?

frère Roger de Taizé

Second dimanche de l’Avent, avec Jean le Baptiste, avec Frère Roger de Taizé, avec Christian Bobin :

J’aime les sourciers
Qui font voler en éclat les portes du temple,
Qui n’ont pas peur d’eux-mêmes
Ni du regard inquiet qui les fige.
Ils savent trouver passage,
Ils connaissent la brèche
Où le vieux monde s’anime
Et s’élance à nouveau.

Jean-Michel+,
frère prieur de la Communion Béthanie

Pause méditation du 28 novembre 2022

Une méditation proposée par notre frère Sylvain.

Veille et joie

Avec le Temps liturgique de l’Avent, notre chemin vers Noël a commencé.

Nous mettons nos pas dans ceux des croyants qui ont attendu l’avènement de la promesse du salut.

Ce temps est un temps de veille et de joie.

Avec le prophète Isaïe, Venez, maison de Jacob ! Marchons à la lumière du Seigneur ! Isaïe 2, 5
Avec le psalmiste, Quelle joie quand on m’a dit : Nous irons à la maison du Seigneur ! Ps 121
Avec Paul, c’est le moment, L’heure est déjà venue de sortir de votre sommeil. Car le salut est plus près de nous maintenant ! Ro 13, 11
Avec Jésus, Veillez donc, car vous ne savez pas quel jour votre Seigneur vient. Mt 24, 42

Seigneur Jésus, apprends-moi à entrer dans ce Temps en communion avec tous tes disciples en chemin.
Il me semble que ma veille et ma joie, au fond, pourraient simplement être de te renouveler toute ma confiance.
Alors, accueille mon humble prière aujourd’hui :

Mon Dieu, je suis si persuadé que tu veilles sur ceux qui espèrent en toi, et qu’on ne peut manquer de rien quand on attend de toi toutes choses,
que j’ai résolu de vivre à l’avenir sans aucun souci, et de me décharger sur toi de toutes mes inquiétudes :
Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance. Ps. 4, 9
Les hommes peuvent me dépouiller et des biens et de l’honneur,
les maladies peuvent m’ôter les forces et les moyens de te servir,
je puis même perdre ta grâce par le péché; mais jamais je ne perdrai mon espérance, je la conserverai jusqu’au dernier moment de ma vie,
et tous les démons de l’enfer feront à ce moment de vains efforts pour me l’arracher : « Dans la paix, moi aussi, je me couche et je dors.

Certains peuvent attendre leur bonheur de leurs richesses ou de leurs talents,
d’autres s’appuyer sur l’innocence de leur vie, ou sur la rigueur de leurs pénitences,
ou sur le nombre de leurs aumônes, ou sur la ferveur de leurs prières.
Pour moi, Seigneur, toute ma confiance, c’est ma confiance même ; cette confiance ne trompa jamais personne.
Je suis donc assuré que je serai éternellement heureux, parce que j’espère fermement de l’être,
et que c’est de toi, ô mon Dieu, que je l’espère. Amen.

Claude La Colombière, 1641-1682.

Sylvain,
frère de la Communion Béthanie

Pause méditation du 21 novembre 2022

Une méditation sélectionnée par notre sœur Françoise.

Une parole

Je t’aimais. Je t’aime. Je t’aimerai. Il ne suffit pas d’une chair pour naître.

Il y fait aussi cette parole. Elle vient de loin. Elle vient du bleu lointain des cieux, elle s’enfonce dans le vivant, elle ruisselle sous les chairs du vivant comme une eau souterraine d’amour pur.

Ce n’est pas nécessaire de connaître la Bible pour l’entendre. Ce n’est pas nécessaire de croire en Dieu pour être vivifié par son souffle.

Cette parole imprègne chaque page de la Bible, mais elle imprègne aussi bien les feuilles des arbres, les poils des animaux et chaque grain de poussière volant dans l’air. Le fin fond de la matière, son dernier noyau, sa pointe ultime, ce n’est pas la matière mais cette parole. Je t’aime. Je t’aime d’un amour éternel, éternellement tourné vers toi – poussière, bête, homme. (…). Avant de planer sur les berceaux, avant de danser aux lèvres des mères, cette parole se fraie un chemin au travers des voix (…). Et par le travers, et par en dessous, et par en dessus, l’esprit du vent, la folle rumeur, le bourdonnement dans le sang rouge : Je t’aime. Bien avant que tu sois né. Bien avant la fin des temps. Je t’aime dans toutes éternités.

Christian Bobin, Le Très bas.

Françoise,
sœur de la Communion Béthanie

Pause méditation du 14 novembre 2022

Une prière sélectionnée par notre frère Raphaël.

Le Dieu de nos routes

Lorsque nous parcourons la Bible, nous découvrons qu’un autre nous rejoint, un plus grand que nous qui mystérieusement s’abaisse jusqu’à nous, un étranger qui nous rejoint sur nos chemins et se fait tout proche de nous, un visiteur qui nous fait l’offrande d’une présence et se retire aussitôt, un murmure qui chante dans nos silences et qui est plus léger qu’un souffle, une présence qui parfois se fait absence.

Mais voilà mon assurance : Il est le Dieu de la libération des opprimés et de la traversée du désert. Il est le Dieu de ceux qui fuient en exil et qui espèrent un retour. Il est le Dieu de Jésus dans ses déambulations sur les routes de Galilée ou lors de sa montée à Jérusalem. Il est le Dieu des premiers chrétiens envoyés dans le monde pour annoncer la bonne nouvelle. Il est le Dieu des détours et des routes sinueuses. Il est le Dieu des sommets ensoleillés et des vallées obscures.

Et toujours, Il est le Dieu du pardon,
Toujours, Il est celui qui relève et met en route.

Francine Carillo

Raphaël,
frère de la Communion Béthanie

Pause méditation du 7 novembre 2022

Une méditation sélectionnée par notre sœur Françoise.

Une question

C’est une question enfantine Elle est posée par l’âme qui s’agite dans une poignée de ciel bleu sous un silence trop grand pour elle : D’où je viens, moi qui n’étais pas toujours là ? Où j’étais quand je n’étais pas né ?

Notre époque a la réponse la plus courte qui soit : tu viens d’une copulation entre ton père et ta mère…

Au treizième siècle, au siècle de François d’Assise, la réponse était plus longue, beaucoup plus longue, même si elle se révélait aussi peu capable d’éteindre la question…Au treizième siècle on venait de Dieu et on y retournait.

La réponse était dans la Bible, ne faisait qu’un avec le Livre. Elle n’était pas tant dans la Bible que dans le cœur de celui qui lisait la Bible pour y trouver la réponse.

Et il ne pouvait bien lire qu’en faisant entrer sa lecture dans chacun de ses jours. La réponse n’était pas lue, mais éprouvée – charnellement éprouvée, mentalement éprouvée, spirituellement éprouvée.

Ce n’était pas une réponse de professeurs. Les professeurs sont des gens qui apprennent aux autres les mots qu’eux-mêmes ont trouvés dans les livres.

Mais on n’apprend pas dans un livre d’air. On en reçoit par intervalles la fraîcheur. On tressaille sous le souffle d’une parole : je t’aimais bien avant que tu sois né. Je t’aimerai bien après la fin des temps. Je t’aime dans toutes éternités…

Et avant d’être dans la Bible, cette parole, où elle était, d’où elle venait ?

Elle planait sur le vide des terres et sur le vide des cœurs. Elle était première. Elle avait toujours été là.

La parole d’amour est antérieure à tout, même à l’amour.

Christian Bobin, in Le très-bas.

Françoise,
sœur de la Communion Béthanie

Pause méditation du 31 octobre 2022

Saisons

Une méditation proposée par notre sœur Valérie.

Crains-tu l’automne, les jours qui raccourcissent, les arbres qui se dénudent ?
Crains-tu l’automne de ta vie, la lenteur à faire les choses, les raideurs et grincements du corps ?

Songeant à ces questions, les yeux dans le vague, mon regard s’arrête sur quatre feuilles qui s’agitent au gré du vent, au bout de la branche du cerisier.

Le soleil du matin les éclaire d’une belle lumière. Le fond gris du ciel met en valeur leur couleur dorée.

Je les observe. Je m’en imprègne.

Elles sont encore sur la branche, je ne sais comment ni pourquoi.

Elles tiennent sans s’accrocher.

Demain, y seront-elles ?

Elles finiront par tomber et s’envoleront sans résister.

Ainsi en va-t-il de nos vies Seigneur.

Des vies que tu as créées fortes et solides, comme des arbres bien enracinés dans le sol.

Des vies que tu as voulues légères et frêles, comme ces feuilles qui s’offrent à l’instant présent, naissant au printemps, s’envolant et tombant à l’automne, disparaissant en hiver.

Des vies si belles pourtant, dans le contraste d’un ciel gris et d’un regard, d’une lueur, qui en changent la perspective.

Seigneur,
Je regarde ces feuilles et voilà que j’entrevois ton Amour, ta Présence.
Ton Évangile se lit en toute chose, à tout instant.
C’est en toute saison et dans tous les états que je veux vivre par Toi.

Valérie,
sœur de la Communion Béthanie

Pause méditation du 24 octobre 2022

Une méditation proposée par notre sœur Françoise.

Le travail du désir

Mais qu’est-ce que vivre ? L’homme est-il condamné à vivre seulement de pain ?
Jésus invite ces hommes et ces femmes à porter plus haut leur désir de vie. Le pain qu’il leur a donné est le signe d’une nourriture plus forte, plus nourrissante et plus désirable : une nourriture d’éternité.

S’il a multiplié les pains, ce n’est pas pour qu’ils (les hommes et les femmes qui constituent la foule) en soient béatement rassasiés et qu’ils en restent là, mais pour creuser leur faim et leur désir.

Il leur demande donc de travailler non pour la nourriture périssable, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle. Quel est ce travail ?

C’est le travail du désir sur lui-même.
Le désir de vivre ne doit pas s’arrêter à une satisfaction matérielle… Il doit aller jusqu’au bout de lui-même, s’ouvrir à la plénitude de la vie.
Il doit devenir le désir d’une vie éternelle.

Éloi Leclerc, in Le Maître du désir

Je suis donc invitée à renouer avec mon être de désir. Il se conjugue avec la plénitude de la vie…
Désir de vie éternelle…

Participer à la propre vie de Dieu dans le Fils bien-aimé. Est-ce cela le désir de la vie éternelle ?
C’est un travail de chaque instant, une soif et une ardeur de vivre que rien de fini ne peut apaiser.
Éloi Leclerc

Merci Seigneur pour cette ardeur de vivre en moi, pour l’ardeur de vivre de ceux que je rencontre et qui me révèle ton amour pour chacun de nous.

Françoise,
sœur de la Communion Béthanie

Pause méditation du 17 octobre 2022

Une méditation proposée par notre sœur Valérie.

Des ombres à Sa Lumière

J’ai mal
Tu es malade
Il a mal
Nous sommes malades
Vous avez mal
Ils sont malades

Le monde a mal et nous avec.
Il est malade, de la Paix, de la Démocratie, de son climat, de sa biodiversité et nous en sommes malades d’effroi.
Etait-ce mieux, était-ce plus simple du temps de Jésus ?
Crises, guerres, luttes de pouvoir…

Aujourd’hui, nous courons pour trouver de l’essence. C’est là tout notre essentiel.
Il y a 2.000 ans, le peuple juif attendait un roi puissant et voilà que lui était donné un Messie qui prêchait l’Amour comme seul vrai Royaume de Dieu.

J’ai de la joie au cœur
Tu es comblé d’Amour
Il a de la joie au cœur
Nous sommes comblés d’Amour
Vous avez de la joie au cœur
Il sont comblés d’Amour

En toute franchise, en toute vérité, les jours de doutes, les jours de peine, pour le monde ou pour nous-mêmes, laquelle de ces deux conjugaisons des verbes être et avoir prend le pas, nous semble la plus dense, la plus intense, la plus réelle, avoir le plus de consistance ? Laquelle récitons-nous inlassablement ?

Celle de notre condition humaine, en proie à la douleur, à la souffrance ou bien celle du Verbe de Vie, qui chante l’Espoir et la joie simple d’être aimé·e de Dieu ?

Nous le savons bien pourtant qu’aux ténèbres succèdent toujours la Lumière, Sa Lumière…

Valérie,
sœur de la Communion Béthanie

Pause méditation du 10 octobre 2022

Une méditation proposée par notre frère Manuel.

Solitude, silence

Solitude,
même au milieu des bruits,
même au milieu de la foule,
en ce lundi d’automne.

Solitude,
laisser fleurir Ta Parole
dans un discret silence pudique ;
entendre le murmure
de Ta Présence en moi,
en ceux et celles qui m’entourent,
me bousculent, me parlent.

Présence,
la tienne en tout et tous,
comme une nappe souterraine
qui donne la vie en silence,
discrètement, aujourd’hui.

Silence en moi,
espace d’accueil en moi
de Toi, de l’autre, du réel,
accueil de la Vie que Tu me donnes,
que Tu nous donnes.

Ma présence et ma parole,
oh, que je voudrais qu’elles soient
rayonnement de Toi,
rayonnement de ta Vie,
rayonnement de ta Joie.

Te rayonner
ici et maintenant,
aujourd’hui, 10 octobre,
dans mon quotidien.

Solitude, silence,
présence et parole…

Joie et gratitude !

Livre de prières, p. 278, Société Luthérienne et Ed. Olivétain, 2012.

Manuel,
frère de la Communion Béthanie

Pause méditation du 3 octobre 2022

Une méditation proposée par notre sœur Élisabeth.

Toutes les directions

Seigneur, enseigne-moi tes voies, fais-moi connaître ta route.
Dirige-moi par ta vérité, enseigne-moi, car tu es le Dieu qui me sauve. C’est toi que j’espère tout le jour en raison
de ta bonté, Seigneur.
Rappelle-toi, Seigneur, ta tendresse, ton amour qui est de toujours.
Oublie les révoltes, les péchés de ma jeunesse ; dans ton amour, ne m’oublie pas.
Il est droit, il est bon, le Seigneur, lui qui montre aux pécheurs le chemin.
Sa justice dirige les humbles, il enseigne aux humbles son chemin.
Les voies du Seigneur sont amour et vérité pour qui veille à son alliance et à ses lois.
A cause de ton nom, Seigneur, pardonne ma faute : elle est grande.
Est-il un homme qui craigne le Seigneur ? Dieu lui montre le chemin qu’il doit prendre.

Psaume 24, 4-12

Il est parfois difficile de savoir si nous sommes sur le bon chemin, si dans nos vies nous marchons là où le Seigneur aimerait nous conduire et réaliser ses projets en nous.
Et puis la route de nos vies n’est pas toujours droite, elle est sinueuse, il arrive même que nous ayons l’impression de revenir en arrière, trois pas en avant, deux pas en arrière, comme dit la chanson.

Parfois, les choses vont trop vite et nous aimerions freiner un peu la course. Et voilà maintenant d’autres situations ! Nous sommes obligés de rester confinés, les frontières se ferment.

Ou à l’inverse, tant de personnes par nécessité sont obligées de tout quitter, de partir en exil loin, vers des lieux où elles seront plus en sécurité. Et alors elles sont mal accueillies, pas attendues !

Chacun suit le chemin de sa vie mais c’est si compliqué, Seigneur !
Aide-nous à comprendre et accepter ces directions vers les différents lieux de vie qui sont les nôtres.

Qu’elles favorisent la compréhension, la fraternité, le partage, la bienveillance. S’il te plaît, Seigneur, sois notre guide à chaque instant.

Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie.
Jean 14, 6

Élisabeth,
sœur de la Communion Béthanie